Dans Les Demeures Philosophales, Fulcanelli affirme que le fer alchimiquement pur présente une lueur métallique violette. Cette déclaration nous a immédiatement amenés à remettre en question la compréhension conventionnelle de la structure électronique du fer. En effet, sa configuration standard, [Ar] 3d⁶ 4s², ne permet pas les transitions électroniques d → s, pourtant essentielles à l’apparition de la couleur dans les métaux. Une telle configuration ne peut donner lieu qu’à un éclat métallique grisâtre. Nous avons donc entrepris une recherche de configurations alternatives pouvant justifier un métal coloré.
Cette enquête nous a conduits au concept de liaisons de spin - une disposition dans laquelle les atomes peuvent rester électriquement neutres tout en adoptant des configurations non traditionnelles, telles que 3d⁷ 4s¹ et 3d⁶ 4s¹ 4p¹. Ces états permettent non seulement les transitions d → s et s → p, mais rendent également possible la réduction de l’écart énergétique entre ces orbitales jusqu’à la région du spectre visible. Or, c’est précisément cette condition qui permet à un métal d’être coloré.
Par cette découverte, nous proposons que le fer violet de Fulcanelli n’est pas une simple image symbolique, mais un matériau réel, dont les propriétés uniques proviendraient d’une structure électronique non conventionnelle, mais physiquement plausible.
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